Dans la nuit du 23 au 24 mars, plusieurs blocs s'étaient détachés peu avant Vissoie (VS). Heureusement, aucune voiture ne passait à ce moment-là. Les jours suivants, d'autres pierres étaient tombées. L'une d'entre elles avait transpercé le toit de la galerie des Croisettes.
"On apprend tous les jours. On se rend compte qu'on a eu de la chance qu'il n'y ait pas eu d'accident. Maintenant, il faut essayer de rétablir ça au plus vite et de sécuriser l'endroit", prévient Claude Peters, chef du service sécurité de la Commune d'Anniviers, dans La Matinale jeudi.
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Alerte et feux de signalisation
La masse rocheuse surplombant la route reste instable. Avant de rouvrir le tronçon, le canton du Valais participe à la mise en place d'un dispositif de sécurité encore rare dans la région. "Il va nous permettre de suivre l'évolution, de voir comment ça bouge et d'anticiper un nouvel éboulement", rajoute, jumelles en main, Claude Peters.
Le système d'alarme est relié à des feux de signalisation qui se déclencheront automatiquement en cas de mouvement de terrain. Les tests sont en phase finale.
"L'objectif est de calibrer le laser. Il va détecter les blocs qui peuvent partir depuis le sommet du couloir, puis mettre les feux de signalisation au rouge et bloquer le trafic", explique le voyer du secteur, Alby Aymon.
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Des essais réussis
Pour s'assurer que tout fonctionne, certaines roches ont été minées afin de simuler l'éboulement. L'alarme s'est alors déclenchée en quelques secondes, faisant passer les feux au rouge et bloquant ainsi l'accès aux véhicules sur l'axe routier. L'exercice est réussi. "Maintenant, il faut que ça se confirme en pratique avec la réouverture de la route", sourit Alby Aymon.
La décision définitive sera prise en début de semaine prochaine. Des travaux devront encore être effectués, notamment pour réparer la galerie transpercée. Ils seront effectués sans affecter le trafic rétabli. Pour l'instant, la déviation par Chalais-Vercorin reste en place.
Emilien Verdon