L’entièreté des partis, même les opposants les plus virulents, ont affirmé à l’issue du refus du projet de Constitution par le peuple que tout n'était pas à jeter. Deux d’entre eux reviennent désormais avec des projets spécifiques issus des débats de l’assemblée constituante.
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L’UDC, qui avait fait activement campagne contre le projet de Constitution, vient de déposer une motion pour demander un toilettage du texte fondamental, en supprimant par exemple les termes et concepts obsolètes.
Le Centre, divisé pendant la votation, demande dans son intervention l’instauration d’un tribunal de la famille permettant de régler de manière centralisée et coordonnées tous les litiges liés au droit dans le cadre familial.
Elements législatifs
Mais selon Nathan Bender, chef du groupe du Centre au Grand Conseil, tous les articles ne pourront pas être repris les uns après les autres aussi facilement.
"Si on regarde la Constitution, il y a deux éléments, une partie constitutionnelle et une partie législative", indique-t-il.
"Sur la partie législative, il n'y a pas énormément de sujets qui peuvent revenir comme ça, via des lois au Grand Conseil. Nous pensons que la refonte de la justice est un des points centraux et c'est pour cela qu'on a priorisé ce sujet-là", explique le chef de groupe.
"En ce qui concerne les autres éléments, sur le plan constitutionnel, on ne peut pas reprendre des petits morceaux et aller de l'avant de manière désorganisée. Les partis doivent prendre leurs responsabilités et travailler ensemble."
D'autres partis affirment s'organiser pour déposer des interventions en mai. Les deux motions de l'UDC et du Centre devraient être traitées au Grand Conseil d’ici à la fin de l’année.
Diana-Alice Ramsauer/asch