Le texte fondateur qui date de 1907 est "bon mais n'est plus tout à fait au goût du jour", estime l'UDC. Le parti invitait donc le parlement à supprimer "les quelques rares terminologies ne faisant simplement plus sens de nos jours et n'ayant plus aucune portée normative".
L'UDC, qui s'était engagé contre la révision de la Constitution et contre le projet révisé, proposait aussi d'y incorporer des nouveaux articles que le Conseil d'Etat et le Grand Conseil jugeraient utiles. Pour les motionnaires, si la population a refusé le projet de Constitution en mars 2024, elle avait plébiscité sa révision en 2018. Ce qu'il faut donc réaliser maintenant.
"Pas à la légère"
"Agir ainsi serait contraire à la volonté populaire", a répondu le Centre libéral social haut-valaisan. Pour rappel, la population avait aussi décidé par 61,5% des votes exprimés de confier les travaux à une Constituante de 130 membres.
Pour le Centre du Valais romand, "il serait aujourd'hui irrespectueux que le parlement rouvre le débat sur une révision pour un simple 'toilettage'". Le parti y voit "un affront pour le travail réalisé par les constituants".
Une Constitution ne se révise pas à la légère même pour de simples ajustements de terminologie, ont abondé les Vert-e-s. Ceux-ci ont dit en revanche être favorables à effectuer des ajustements dans le texte fondateur via des interventions parlementaires ciblées.
La motion UDC a été rejetée par 85 voix contre 42.
ats/jfe