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Le projet de parc éolien à Collonges-Dorénaz peut reprendre

Une éolienne vers un pylone électrique à Collonges (VS). [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Le parc de Collonges-Dorénaz pourrait bientôt accueillir deux nouvelles éoliennes en Valais / Le 12h30 / 1 min. / le 30 juillet 2024
Le parc éolien des Dents-du-Midi, projet de Collonges et Dorénaz (VS) porté par RhônEole, peut redémarrer. Aucun recours n'a été fait auprès du Tribunal fédéral contre le jugement d'avril dernier du Tribunal cantonal, qui avait rejeté les derniers griefs.

Le projet d'implanter deux nouvelles éoliennes entre Collonges et Dorénaz reprend avec la procédure de demande d'autorisation de construire, 17 ans après la mise à l'enquête du Plan d'aménagement détaillé, s'est réjoui mardi RhônEole dans un communiqué. Le dépôt du dossier, qui intégrera de nombreuses études, devrait se faire à l'automne 2025.

"En étant optimiste, nous pouvons envisager une réalisation du projet pour l’automne 2027. […] Ce délai tient compte des éventuelles oppositions, mais d’oppositions dont les recours seraient rejetés par les tribunaux cantonaux ou fédéraux", déclare mardi dans le 12h30 de la RTS Paul-Alain Clivaz, le coordinateur du projet RhonEole.

Bien qu’il y ait d’autres projets en cours dans le Valais, Paul-Alain Clivaz affirme que la vallée du Rhône ne sera pas défigurée par d’autres projets en Valais, car les collectivités locales sont vigilentes à cet égard. Il est également d’avis "qu'il est illusoire de vouloir construire d’autres installations dans cette région, qui est déjà fortement utilisée en termes d’occupation du sol".

Chronologie du projet

En comptant l'éolienne-test Cime de l'Est, à Collonges, déjà installée en 2005, le parc devrait produire quelque 18 GWh/an, soit de quoi alimenter 4000 ménages, a rappelé RhônEole, société en mains publiques.

En 2007, le Plan d'aménagement détaillé (PAD) pour un parc éolien avait été mis à l'enquête publique. Les citoyens de Dorénaz et Collonges avaient approuvé le projet en assemblée primaire en 2007 et 2008. Mais un particulier avait ensuite formulé différents griefs contre ce projet.

Cette procédure a mené à plusieurs études complémentaires, notamment en ce qui concerne la protection contre le bruit, l'atteinte au paysage, la projection d'ombres clignotantes ou encore la compensation des surfaces d'assolement. Désormais, la dernière décision du Tribunal cantonal fait foi, c'est-à-dire que l'homologation du PAD par le Conseil d'Etat, prononcée en septembre 2023, entre en force.

ats/miro

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