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Le Valais veut éviter une invasion du scarabée japonais causée par les retours de voyage

La population valaisanne est appelée à la prudence face au scarabée japonais lors des voyages de retour. [Keystone - Robert F. Bukaty]
Le Valais veut éviter une invasion du scarabée japonais causée par les voyages de retour / Le Journal horaire / 21 sec. / le 5 août 2024
Afin de réduire le risque d'invasion du scarabée japonais en Valais, la population est invitée à être particulièrement attentive lors des voyages de retour des zones infestées, comme le nord de l'Italie, le Tessin et le sud du Simplon.

Le scarabée japonais, espèce invasive, peut facilement être transporté sur de longues distances dans les véhicules, les bagages et les vêtements.

Le nord de l'Italie est déjà fortement infesté par ce coléoptère depuis quelques années, rappelle lundi l'Etat du Valais qui indique que "son installation doit être stoppée ou au moins retardée sur le versant sud des Alpes".

>> Lire aussi : Le scarabée japonais repéré dans le Haut-Valais

Des moyens de protection limités

Par le biais d'un piégeage de masse sur le versant sud du Simplon, le Valais réduit la pression d'invasion.

Un foyer d'infestation dans la vallée du Rhône serait en effet "très difficile à combattre et constituerait un défi supplémentaire pour l'agriculture, les jardins privés, les parcs et la biodiversité en général", selon le canton.

Les possibilités de protéger les cultures agricoles sensibles contre cette espèce sont limitées et encore peu développées.

>> Revoir le reportage du 12h45 sur l'inquiétude des autorités valaisannes face au scarabée japonais :

Constituant un danger pour 300 espèces de plantes, l'arrivée du scarabée japonais au pied des montagnes valaisannes inquiète les autorités
Constituant un danger pour 300 espèces de plantes, l'arrivée du scarabée japonais au pied des montagnes valaisannes inquiète les autorités / 12h45 / 1 min. / le 29 août 2023

Tout fermer et tout contrôler

Afin de réduire le risque d'invasion en Valais, la population est appelée à faire preuve d'une grande prudence lors des voyages de retour des zones infestées.

En cas de transit ou d'arrêt dans ces zones, il ne faut pas laisser les vitres ou les portes des véhicules ouvertes et contrôler à l'arrivée les vêtements et les bagages dans un local fermé.

Enfin, il convient de signaler toute découverte suspecte au Service de l'agriculture.

ats/iar

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