Les professionnels de la petite enfance en Valais revendiquent une convention collective de travail
Les employés du secteur de la petite enfance valaisanne réclament une amélioration de leurs conditions de travail, la rénovation des structures, ou encore un treizième salaire.
Selon les chiffres recueillis par les syndicats chrétiens, pour un même poste, les disparités salariales d'une commune à l'autre peuvent varier jusqu’à 20%
Mélanie Ravey, éducatrice responsable en unité d'accueil pour écoliers (UAPE), souligne jeudi dans le 12h30 de la RTS la nécessité de lisser ces différences et de revaloriser la branche au travers d'une CCT.
Le symbole d'une modernisation
Mélanie Ravey met également en garde contre les conséquences d'une inaction: "Nous n'avons pas d'autre choix que d'avancer (...). Imaginez si nous devions commencer à fermer des structures par manque d'employés! Vous voyez le report que cela aurait sur l'économie ou sur l'organisation des familles?"
Selon elle, pour les générations futures, seule une CCT permettrait de mettre fin à un système hérité du passé.
Les communes ouvertes au dialogue
Les communes, qui financent en grande partie ces structures avec l’aide du canton et la participation des parents, sont directement concernées par ces revendications. Stéphane Coppey, président de la Fédération des communes valaisannes, reste prudent, mais il pense que les collectivités seraient prêtes à discuter.
"Nous procéderons à un état des lieux des réelles pratiques dans chacune des 122 communes du canton. Ensuite, si des différences significatives sont constatées, nous envisagerons comment améliorer la situation. L’avenir nous dira si une CCT est nécessaire, mais évidemment nous restons ouverts à toutes les possibilités", affirme-t-il. Les premières rencontres devraient avoir lieu en mars.
Sujet radio: Dianalice Ramsauer
Adaptation web: Miroslav Mares