"Des dégâts parfois importants ont été constatés localement sur des vignes situées dans les zones historiquement connues pour être sensibles au gel (zone de plaine, cuvettes)", précise mardi le canton dans un communiqué. La lutte par aspersion ou à l’aide de bougies, réalisée dans quelques secteurs sensibles, a permis "de limiter fortement les impacts du gel".
Une évaluation précise de la situation ne sera possible que dans les prochaines semaines, en fonction de l’évolution des cultures ainsi que des conditions climatiques, note encore le canton.
Les fruits et légumes sauvés
Du côté des fruits et légumes, "aucun dégât significatif n'est signalé". Le renouvellement des systèmes d'irrigation entrepris après le gel de 2017 a de nouveau fait ses preuves. La lutte contre le gel par aspersion a été engagée très largement dans la plaine du Rhône pour protéger les cultures de fruits.
Certaines cultures au sol comme les fraises ont été recouvertes par une voile de protection qui limite les pertes de chaleur du sol et des végétaux, détaille aussi le canton. Les cultures d’abricotiers du coteau ont bénéficié du phénomène d’inversion de température, si bien que seules des luttes ponctuelles et locales se sont avérées nécessaires.
Un épisode de gel de printemps modéré a été enregistré en Valais dès la nuit des 18 au 19 avril 2024. Des températures inférieures à -3 degrés à 5 centimètres du sol ont localement été constatées dans la plaine du Rhône.
ats/jfe