Les projets alternatifs présentés par des communes valaisannes dans le cadre de la troisième correction du Rhône ne sont pas réalisables. L’interview de Jacques Melly, conseiller d'Etat en charge de ce dossier.
Les trois experts mandatés par le Conseil d'Etat valaisan ont qualifié les variantes proposées par les communes touchées par la troisième correction du Rhône d'illégales et de dangereuses.
Les experts considèrent ces propositions comme illégales parce qu'elles sont contraires à la nouvelle ordonnance fédérale sur la protection des eaux et comme dangereuses parce que le rehaussement des digues augmenterait la puissance des crues et donc le danger pour la population.
Ils ont toutefois admis qu'il restait une marge de manoeuvre. L'exécutif va analyser ce rapport en détail puis engager la discussion avec les communes. Le gouvernement souhaite épargner les terres agricoles autant que possible.
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