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Mariage gitan sous haute surveillance à Collombey-Muraz (VS)

Des gens du voyage se sont installés sans permission sur un champ dans la commune de Collombey-Muraz (VS) afin d'y célébrer un mariage, suscitant la colère des habitants. [RTS]
Des gens du voyage se sont installés sans permission sur un champ dans la commune de Collombey-Muraz (VS) afin d'y célébrer un mariage, suscitant la colère des habitants. - [RTS]
La police valaisanne a mis en place un dispositif de sécurité autour du campement de gitans venus célébrer un mariage à Collombey-Muraz. Les gens du voyage ont promis de repartir d'ici dimanche midi a près avoir dédommagé le propriétaire du terrain.

La police a mis en place son dispositif de surveillance à Collombey-Muraz (VS) autour du campement de gens du voyage venus de France et d'Allemagne célébrer un mariage. Une soixantaine de caravanes occupent une prairie depuis une semaine et la tension était perceptible.

Les gitans ont négocié mardi un dédommagement de 5500 francs avec le propriétaire du terrain et promis de quitter les lieux d'ici dimanche à 12h00. Le tarif convenu est celui qu'ils auraient payé sur la place officielle à Martigny (VS). Celle-ci ne peut accueillir qu'une trentaine de caravanes.

En prévision du mariage organisé samedi, la circulation a été limitée sur certaines routes communales. Samedi en fin d'après-midi, aucun incident n'était à déplorer, a déclaré le porte-parole Jean-Marie Bornet.

Une affaire sensible

L'affaire a agité le Chablais valaisan, les réseaux sociaux, où des menaces ont été proférées, et jusqu'à la presse alémanique. Elle a mis en évidence l'impuissance des autorités et de la justice à faire face à ce phénomène.

La justice a en effet les mains liées. Le camping illégal n'est pas de la violation de domicile tant que la parcelle en question n'est pas clôturée ou à proximité immédiate d'une maison, comme l'a expliqué le procureur valaisan Nicolas Dubuis.

Pour ce qui est des déprédations et salissures, c'est le règlement communal qui s'applique, et l'infraction est punie d'une simple amende, précise encore le procureur Nicolas Dubuis. Mais même si le propriétaire des lieux porte plainte, la police ne peut guère poursuivre des centaines de gens du voyage n'ayant probablement pas d'adresse fixe.

ats/lan

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