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Les gitans ont quitté Collombey-Muraz (VS) "presque" comme prévu

Les gens du voyage sont restés une semaine à Collombey-Muraz. [Maxime Schmid]
Les gens du voyage sont restés une semaine à Collombey-Muraz. - [Maxime Schmid]
Les gens du voyage qui occupaient depuis une semaine un terrain à Collombey-Muraz (VS) ont quitté les lieux dimanche vers 10h00. Ils ont toutefois laissé le champ jonché de déchets.

Les gens du voyage qui s'étaient installés il y a une semaine sur un terrain à Collombey-Muraz (VS) ont tenu parole. Ils ont plié bagage dimanche vers 10h00, soit deux heures avant l'échéance convenue.

En revanche, l'autre partie du contrat, soit restituer le terrain propre, n'a pas été remplie. Il y a des excréments un peu partout ainsi que passablement de détritus sur le terrain, a indiqué le porte-parole de la police valaisanne.

Les gitans se dispersent

Evoquant un spectacle "pitoyable", Jean-Marie Bornet précise que les bennes mises à disposition ne contiennent qu'une partie des déchets. Le chapiteau installé pour le mariage célébré samedi devait être démonté dans l'après-midi par l'entreprise qui l'a monté. (Lire: Mariage gitan sous haute surveillance à Collombey-Muraz (VS))

Les gitans sont repartis pour certains en France, d'autres en direction de Fribourg, tandis que quelques-uns se sont installés sur la place officielle sise à Martigny (VS).

Amende possible

Pour le reste, la police n'a enregistré aucun débordement, malgré les rodomontades entendues de part et d'autre. Une plainte pour menaces avait été déposée lundi par l'agriculteur locataire du terrain. La police a enregistré les versions des protagonistes et l'affaire suit son cours, a précisé la police.

Pour ce qui est des déprédations et salissures, c'est le règlement communal qui s'applique, et l'infraction est punie d'une simple amende. Même si le propriétaire des lieux porte plainte, la police ne peut guère poursuivre des centaines de gens du voyage n'ayant probablement pas d'adresse fixe.

ats/dk

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Une affaire pas si locale que ça

Mardi, sous l'égide de la police, un accord était intervenu entre le propriétaire des lieux et les gitans. Il incluait un dédommagement de 5500 francs ainsi que la promesse de quitter les lieux d'ici dimanche à 12h00 et de les rendre propres.

Le tarif convenu est celui que les gens du voyage auraient payé sur la place officielle à Martigny (VS). Celle-ci ne peut accueillir qu'une trentaine de caravanes. Les esprits se sont échauffés tout au long de la semaine, et la police avait renforcé son dispositif autour du campement de gens du voyage venus de France et d'Allemagne célébrer un mariage.

La circulation a ainsi été limitée sur certaines routes communales. Une soixantaine de caravanes avaient pris place dans le champ. L'affaire, qui a agité le Chablais valaisan, les réseaux sociaux et jusqu'à la presse alémanique, a mis en évidence l'impuissance des autorités et de la justice.