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La commune de Collombey-Muraz porte plainte contre les gens du voyage

Le champ utilisé par les gens du voyage après leur mariage dimanche 29 juillet 2012 a Collombey-Muraz. Les Roms qui occupaient le terrain depuis une semaine l'ont quitté dimanche matin, soit deux heures avant l'échéance convenue. [Maxime Schmid]
Le champ utilisé par les gens du voyage après leur mariage dimanche 29 juillet 2012 a Collombey-Muraz. Les Roms qui occupaient le terrain depuis une semainel'ont quitté dimanche matin, soit deux heures avant l'échéance convenue. - [Maxime Schmid]
La commune valaisanne de Collombey-Muraz veut déposer plainte contre les gens du voyage qui se sont installés sur un terrain entre le 22 et le 29 juillet. La commune estime qu'il y a un risque pour la santé et la salubrité publique.

La commune de Collombey-Muraz (VS) a annoncé son intention de déposer plainte contre les gens du voyage qui se sont installés sur un terrain de la commune de Monthey entre les villages de Vionnaz et de Muraz pour célébrer un mariage entre le 22 et le 29 juillet.

Selon la commune de Collombey-Muraz, il y a un risque pour la santé et la salubrité publique. Une chloration de l'eau a été effectuée à titre préventif, même si aucun risque lié à la consommation n'a été décelé. De nouvelles analyses sont prévues après les pluies des derniers jours.

Le conseil municipal va aussi interpeller le canton et la Confédération. Il réclame la mise en place de mesures "claires et efficaces" pour que la politique du fait accompli pratiquée par les gens du voyage ne puisse plus être utilisée à l'avenir.

Pas de danger de pollution

Après le départ des gens du voyage, le service de la voirie de la commune a été mobilisé pour nettoyer les déchets qui jonchaient le domaine public aux abords de la parcelle. Les services cantonaux ont été sollicités pour des analyses d'eau qui n'ont dévoilé aucun risque.

Selon le responsable de l'environnement de la ville dépêché sur les lieux, il n'y a pas de site contaminé à assainir même si les déjections humaines peuvent conduire à une perte d'exploitation. "On ne peut pas parler de danger en terme de pollution", a déclaré mardi sur les ondes de Rhône FM le président de Monthey Fernand Mariétan.

ats/hend

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