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La TV alémanique publie une photo de la pierre de l'affaire Varone

La pierre que Christian Varone a ramassée en Turquie, selon le site de SF. [SF - Selma Guven Stroppel]
La pierre que Christian Varone a ramassée en Turquie, selon le site de SF. - [SF - Selma Guven Stroppel]
Voici la pierre que le commandant de la police valaisanne Christian Varone aurait ramassée en Turquie, selon la chaîne alémanique SF, qui en publie une photo sur son site. En marbre, elle mesure 17 x 16,5 x 10 cm.

La télévision alémanique publie sur son site la photo d'une pierre de marbre qui serait celle que Christian Varone aurait ramassée en Turquie. Elle mesure 17 x 16,5 x 10 cm. C'est une journaliste helvético-turque, Selma Guven Stroppel, qui a produit l'image en question.

Une pierre travaillée et imposante

L'image montre une pierre travaillée et imposante. La journaliste interviewée par "Schweiz aktuell" précise avoir interrogé des archéologues. Ceux-ci évoquent une pièce appartenant à une "tête de colonne" en marbre. L'objet est donc un bien culturel au sens de la loi turque, selon leur rapport.

Si c'est bien la pierre découverte dans la valise de Christian Varone, la situation du candidat à la candidature PLR au Conseil d'Etat valaisan risque de se compliquer devant la justice turque.

Pour mémoire, le commandant de la police valaisanne est resté plusieurs jours en détention en Turquie après que la pierre a été découverte dans ses bagages alors qu'il s'apprêtait à passer la douane pour rentrer en Suisse à la fin de ses vacances (lire Le chef de la police cantonale valaisanne arrêté en Turquie).

Pour suivre les réactions sur Twitter:

Les tweets sur la pierre de Christian Varone

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La réaction de Christian Varone

Interrogé en duplex dans le cadre du 19:30 de la RTS, Christian Varone a déclaré qu'il ne pouvait "pas reconnaître cette pierre", disant que s'il la reconnaissait, il reconnaîtrait une "rumeur".

"La seule pierre que je reconnaîtrai est celle que me présentera la justice turque", a-t-il ajouté.

Il s'est par ailleurs dit incapable de la décrire, l'ayant mise à la hâte dans sa valise.

"On l'a trouvée jolie, elle ne nous a pas paru d'une grande importance archéologique", a-t-il précisé.

"A mon sens, ce qui est déterminant, c'est l'intention. Je n'ai pas pensé à mal", a argué le commandant de la police valaisanne, disant avoir "agi par négligence".

Il a conclu en disant qu'il regrettait que cette affaire ait pris une telle ampleur.