L'enfouissement de la future ligne haute tension en Valais sera étudié

L'Office fédéral de l'énergie (OFEN) doit évaluer les possibilités d'une mise sous terre de la ligne à très haute tension entre Bitsch et Ulrichen (VS). Le Tribunal administratif fédéral (TAF) a donné raison aux opposants à la variante prévue de ligne aérienne.

La future ligne d'Alpiq et des CFF entre Bitsch et Ulrichen, dite "Gommerleitung", fait partie du réseau stratégique de transport d'électricité à l'échelon national; elle est notamment un élément de liaison est-ouest du réseau à haute tension allant du lac Léman au Tessin via le Valais.

Possibilité d'une installation intégralement ou partiellement souterraine

L'OFEN avait délivré en 2011 l'autorisation de construire cette ligne en tant que ligne aérienne, mais le TAF a approuvé les recours des autorités de nombreuses communes concernées et des privés opposés à ce projet, renvoyant l'affaire à l'OFEN. Ce dernier est chargé de réaliser une étude de viabilité portant sur une installation de la "Gommerleitung" intégralement ou partiellement souterraine.

Avantages et inconvénients sont à déterminer et à comparer avec la solution de ligne aérienne autorisée par l'OFEN, précise le TAF. La décision des juges à St-Gall peut encore faire l'objet d'un recours au Tribunal fédéral. L'OFEN a récemment déclaré qu'une étude de câblage pourrait empêcher la mise en service dans les temps de la ligne, et accroître les risques liés à l'alimentation en électricité du tunnel de base du Gothard.

ats/ptur