Freysinger réclame la démission de Varone en cas de condamnation
L'élection au Conseil d'Etat valaisan approche, et le ton se durcit entre Christian Varone et Oskar Freysinger. Dans un débat de Canal 9, ce dernier a attaqué frontalement son rival sur l'affaire de la pierre, ce qu'il s'était refusé à faire jusqu'à présent.
Les deux candidats au Conseil d'Etat valaisan Oskar Freysinger et Christian Varone se sont vertement affrontés dimanche à Sion lors d'un débat organisé par la chaîne locale Canal 9, qui doit être diffusé mercredi.
Le candidat UDC y a estimé que s'il était condamné en Turquie pour l'affaire de la pierre, Christian Varone devrait démissionner. "S'il est condamné pénalement, à de la prison avec sursis ou de la prison ferme, à mon avis la démission s'impose, c'est comme ça", a-t-il martelé.
"Peine conséquente"
Oskar Freysinger a en outre affirmé avoir "des contacts au plus haut niveau" en Turquie l'autorisant à penser que la condamnation de Christian Varone serait "conséquente", et a assuré savoir par quels moyens le commandant de la police valaisanne avait pu sortir de sa prison turque après seulement cinq jours.
Oskar Freysinger a par ailleurs reproché à Christian Varone de ne pas "assumer ses responsabilités", de "mentir" et d'être la cause "des couacs de communication" qu'il a subis récemment. Se refusant d'abord à citer sa source, il a fini par en révéler le nom.
Christian Varone nie en bloc
Le candidat PLR s'est pour sa part défendu en demandant à Oskar Freysinger d'arrêter avec ses "scénarios hollywoodiens" et a contesté toutes ses informations, l'accusant de "manipulation". Selon lui, s'il a pu sortir de prison, c'est grâce au soutien de "centaines de personnes" et parce qu'il a dit "la vérité à la justice turque".
"Le masque est tombé, depuis le début de cette affaire vous êtes là pour mettre de l'huile sur le feu", a-t-il jeté à l'UDC valaisan. Cet échange houleux semble bien loin des déclarations bon enfant captées par les caméras de la RTS mercredi dernier (voir ci-contre). Oskar Freysinger avait alors défini sa stratégie de campagne comme "un mélange entre humour et chercher un peu l'adversaire".
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ptur
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