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Le groupe Magro n'obtient pas de sursis concordataire

L'entrée du centre commercial Magro à Uvrier, en Valais. [Olivier Maire]
L'entrée du centre commercial Magro à Uvrier, en Valais. - [Olivier Maire]
Le tribunal de district de Monthey (VS) a rejeté la demande de Magro qui demandait un sursis concordataire. Le groupe de distribution valaisan était au bénéfice d'un sursis provisoire depuis le 18 février.

Le groupe de distribution valaisan Magro ne bénéficiera pas d'un sursis concordataire. Le tribunal de district de Monthey (VS) a rejeté la demande de l'entreprise au bénéfice d'un sursis provisoire depuis le 18 février. Les conditions du sursis ne sont plus réunies actuellement, a indiqué mercredi dans un communiqué le tribunal.

Le maintien du sursis aggraverait la situation, d'autant que les discussions avec les potentiels repreneurs n'ont débouché sur aucun résultat concret.

Syndicats inquiets

La décision de la justice inquiète le syndicat UNIA dont les représentants devaient rencontrer la direction de Magro dans la journée. "Nous pensions qu'il y aurait une possibilité de reprise, désormais, la situation est très délicate", a déclaré la secrétaire syndicale Francine Zufferey-Molina.

Tout espoir n'est pourtant pas perdu "tant que la faillite n'est pas prononcée", a-t-elle précisé. Le juge pourrait encore prononcer un ajournement de faillite qui permettrait de gagner un peu de temps.

ats/hend

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300 employés et 11 supermarchés

Le groupe Magro emploie quelque 300 employés et exploite onze supermarchés en Suisse romande (Hyper Casino, Super Casino et Distrigros) répartis dans les cantons du Valais (3) de Vaud (4) du Jura (1), de Genève (1) et de Neuchâtel (2).

Il est contrôlé à hauteur de 10% par le distributeur français Casino. Le solde du capital est détenu par divers actionnaires, dont une société luxembourgeoise de prises de participation dans des firmes non cotées.