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Des artistes et intellectuels lancent une pétition pour un Valais ouvert

Oskar Freysinger tout sourire au moment de fêter sa victoire. [Jean-Christophe Bott]
Un haut fonctionnaire valaisan signe une pétition aux accents anti-Freysinger / Forum / 6 min. / le 25 avril 2013
Le groupe "VerSus 13" lance une pétition pour rejeter le "Valais de la peur et du repli identitaire". L'UDC Oskar Freysinger est visé par cette démarche.

L'élection d'Oskar Freysinger au Conseil d'Etat continue de provoquer des réactions en Valais. La dernière en date étant la pétition lancée par un groupe d'artistes et d'intellectuels baptisé "VerSus 13" qui appelle à signer une charte prônant une politique d'ouverture en Valais et rejetant le "Valais de la peur et du repli identitaire".

Même s''il n'est pas directement nommé, Oskar Freysinger est visé. Les membres de VerSus 13 font circuler un mail qui évoque clairement le résultat des élections cantonales comme motivation: "après les dernières élections au Conseil d'Etat, le monde scolaire et celui de la culture ont à craindre un retour à des positions sommaires, que l'on croyait dépassées."

Inquiétudes pour la répartition des départements

La charte écrit également: "Depuis quelques mois, l’inflation d’actes et de discours agressivement identitaires, xénophobes et racistes, provoque notre alarme."

En s'exprimant de la sorte, les milieux culturels qui ont lancé cette pétition  - qui a récolté à ce jour plus de 1100 signatures - prouvent leur inquiétude de voir Oskar Freysinger accéder à la tête du département qui chapeaute la culture.

Laurent Caspary/vkiss

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Un haut-fonctionnaire signataire

Le chef du Service de la culture du canton, Jacques Cordonier, fait partie des signataires de cette charte qui circule sur Internet. Contacté par la RTS, Jacques Cordonier affirme qu'il s'agit d'une signature "citoyenne" et qu'il n'a pas signé en tant que chef du Service de la culture.

Mais si Oskar Freysinger est nommé à la tête du département qui chapeaute la culture lors de la répartition du 1er mai prochain, aucun doute que la première rencontre entre l'élu UDC et le chef de service, Jacques Cordonier, risque d'être tendue.