La ligne à très haute tension (THT) de 27,5 kilomètres prévue entre Chamoson (VS) et Chippis (VS) sera bien aérienne. Après le Tribunal administratif fédéral, le Tribunal fédéral (TF) a rejeté les recours et confirmé qu'un enfouissement partiel ou total pour des raisons techniques ou de coût n'était pas opportun.
"Le câblage souterrain pour protéger un objet paysager doit faire l'objet d'une pesée globale des intérêts dans chaque cas", a estimé le TF, jugeant qu'en l'espèce, la pesée des intérêts tient compte correctement de la préservation du paysage, de la faisabilité technique et des coûts.
En outre, aucun projet concret de câblage ne figurait au dossier, alors que de telles variantes auraient dû être étudiées au stade de la procédure d'approbation des plans, a relèvé le TF.
L'enfouissement de plus en plus performant
Les juges lausannois admettent néanmoins que les installations mises en câble sont, grâce aux progrès techniques, devenues plus performantes, plus fiables et moins coûteuses, et que l'enfouissement ne devrait plus être limité à des cas exceptionnels.
L'autorisation donnée en 2010 par l'Office fédéral de l'énergie (OFEN) à la construction d'une ligne THT aérienne entre Chamoson et Chippis avait provoqué plusieurs oppositions, dont celle de la commune de Salins et de la bourgeoisie de Sion.
ats/ptur