La coopérative Provins, plus grand producteur suisse de vins, veut se relancer sur le marché chinois. Deux arguments pour s'en convaincre: l'accord de libre-échange entre la Suisse et la Chine, signé la semaine dernière, et les relations tendues qui existent actuellement entre Pékin et l'Union européenne.
Un lot de 16'000 bouteilles doit ainsi quitter le Valais à la fin du mois en direction de la Chine: "C'est le premier pas d'un nouveau marché qu'on espère voir se développer fortement", a indiqué jeudi David Genolet, responsable marketing de Provins, sur les ondes de la RTS.
hend avec Raphaël Grand
vers une baisse des prix
Avec l'accord de libre-échange entre la Suisse et la Chine, les vins helvétiques devraient devenir plus compétitifs. Provins espère en effet récupérer 14% de droits de douane grâce à cet accord, soit un tiers des frais liés aux taxes douanières, selon David Genolet, chef marketing de la coopérative: "ça fait une différence intéressante sur le prix final des bouteilles", précise-t-il.