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Le Valais ordonne le tir du loup de la vallée de Conches

Le loup fait son retour dans l'Arc jurassien.
Un deuxième loup est apparu dans la vallée de Conches en juin 2013.
Selon le conseiller d'Etat valaisan Jacques Melly, les conditions sont réunies pour autoriser le tir du loup dans la vallée de Conches, après que 25 moutons ont été tués en un mois.

Le conseiller d'Etat Jacques Melly a ordonné le tir du loup de la vallée de Conches (VS). Un ou plusieurs loups ont tué en un mois plus de 25 moutons sur les alpages de la partie supérieure de la vallée. Les conditions pour un tir sont réunies selon la législation fédérale, a indiqué jeudi le canton du Valais.

Le loup peut être tiré avec effet immédiat dans la zone des alpages non protégeables. L'autorisation est accordée pour une durée de 60 jours. Un ou plusieurs loups ont tué 39 moutons entre le 21 juillet et le 24 août. Des attaques avaient déjà été constatées le printemps dernier.

Présence depuis décembre 2012

La présence du loup M35 est confirmée en Valais depuis décembre 2012. Plusieurs analyses et observations ont permis de montrer que le loup était installé dans la région de la vallée de Conches.

Depuis mars 2013, le garde-chasse a trouvé et examiné 13 carcasses de cerfs et 4 de chevreuils et 22 observations ont été faites par différentes personnes.

ats/rber

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L'affaire Fournier en 2006

En octobre 2006, le conseiller d'Etat valaisan Jean-René Fournier avait autorisé le tir d'un loup dans le Chablais.

Le politicien a été condamné à 60 heures de travail d'intérêt général avec sursis pour cette décision.

Le tir du loup avait fait grand bruit à l'époque car le carnivore avait tué 30 moutons.

Le WWF regrette cette décision

Le WWF regrette la décision de tirer un loup. "Nous avons assez d'exemples en Valais qui prouvent que ce n'est pas une solution, d'autant plus que l'on n'aura pas la certitude que l'animal abattu est bien le responsable des attaques", relève Pierrette Rey, porte-parole de l'organisation pour la Suisse romande.

Le WWF, comme d'autres organisations de protection de la nature, prône plutôt de meilleures mesures pour protéger les troupeaux. Il s'agirait notamment de ne pas laisser des bêtes dans des zones non protégeables, mais de les déplacer sur un alpage où une surveillance est possible.