Pour répondre aux nouvelles normes en vigueur au niveau national, le Valais réorganise sa médecine pénitentiaire. L'Hôpital du Valais et les prisons vont intensifier leur collaboration, sous la forme d'une convention-cadre.
Il y a deux ans, un audit externe avait mis en évidence de grosses lacunes dans la prise en charge des détenus. Le canton manquait de personnel médical dans ses prisons, ainsi que de locaux de consultation et de matériel médical.
Accès aux soins de base
Des problèmes de cohabitation avaient également été mis en évidence. Les gardiens de prisons et le personnel médical appelés à intervenir dans le milieux carcéral n'étaient pas toujours sur la même longueur d'onde.
Le canton espère régler ces problèmes en mettant sur pied dès janvier 2014 une nouvelle organisation médicale, sous la responsabilité de l'Hôpital du Valais, et en augmentant les effectifs. L'objectif est d'assurer un accès aux soins de base aux détenus, comme le prévoit la loi sur l'assurance-maladie.
Frédéric Filippin/dk
Coûts un peu plus élevés
Les frais seront facturés aux assureurs. Les coûts non couverts par la LAMAL seront financés par les deux départements.
Un budget de 1,1 million de francs est prévu à ce titre en 2014. Il est un peu plus élevé que jusqu'à présent.
Mais les coûts demeurent modérés tout en assurant à la médecine pénitentiaire les standards de qualité minimaux exigés.