![Le personnel de l'Hôpital du Valais prend la défense du chirurgien-chef de l'établissement. [Olivier Maire - Keystone]](https://img.rts.ch/info/2013/image/33ph47-27870602.image?w=1280&h=720 "Le personnel de l'Hôpital du Valais prend la défense du chirurgien-chef de l'établissement. [Olivier Maire - Keystone]")
Un médecin-chef de l'Hôpital du Valais perd son titre académique
Une publication scientifique aux données douteuses a entraîné le retrait du titre académique d'un médecin-chef de l'Hôpital du Valais, révèle Le Matin Dimanche.
Le chef de la division de néphrologie de l'Hôpital du Valais a perdu son titre de docteur et a quitté son poste de professeur à l'Université de Lausanne suite à des résultats douteux qu'il voulait publier dans une revue spécialisée, révèle Le Matin Dimanche.
L'alerte est venue des personnes chargées de relire son travail de recherche expérimental dans le domaine des maladies rénales. "Il était clair que le problème nécessitait une enquête approfondie", a indiqué Béatrice Desvergne , doyenne de la Faculté de biologie et de médecine de l'UNIL.
"Manipulation de données"
L'auteur mis en cause n'a pas pu démontrer ses propres résultats et la commission d'investigation de l'Université a conclu à un cas de manipulation de données, selon le journal dominical.
Professeur titulaire à l'UNIL depuis le 1er août 2012, le médecin mis en cause parle parle "d'échec et de gâchis". Mais il indique que son "activité au sein de l'Hôpital du Valais demeure inchangée".
Plusieurs coauteurs, dont des personnes exerçant au CHUV, ont également été rappelés à l'ordre, précise encore Le Matin Dimanche.
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L'hôpital pas concerné
Les mandats et les activités du chef de la division néphrologie sont maintenus au sein de l'Hôpital du Valais, a déclaré son président Charles Kleiber.
"Il s’agit d’une affaire qui concerne strictement l’UNIL et le CHUV. Nous avons été avertis de cette enquête, mais elle n’a aucun lien avec la clinique".
Un hôpital dans la tourmente
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