La fermeture de l'aérodrome de Sion prévue par l'armée a provoqué de nombreuses interventions vendredi au Grand Conseil avec deux lignes de front: les députés qui veulent sauver ce qui peut encore l'être et ceux qui souhaitent préparer l'avenir sans jets militaires.
La fermeture de la base militaire de la capitale valaisanne envisagée par le département fédéral de la défense (DDPS) reste en travers de la gorge de nombreux députés, issus surtout des rangs de la droite. Ils attendent du Conseil d'Etat qu'il réunisse tous les acteurs concernés pour définir une ligne commune afin de sauver ce qui peut encore l'être d'icifin janvier, date butoir de la consultation menée par le DDPS.
Confusion
Les interventions privilégiant une réflexion sur l'avenir de l'aéroport sans avions militaires n'ont reçu le soutien ni du gouvernement, ni du plénum, qui préfèrent "garder toutes les portes ouvertes" jusqu'à la fin de la consultation fin janvier 2014.
Le traitement de la dizaine d'interventions a été plutôt confus. Nombre de questions soulevées sont restées sans réponse, le chef du département Oskar Freysinger ayant décidé de les traiter globalement et sans entrer dans les détails.
ats/pym