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Leytron dit sa vérité dans l'affaire Cleusix, l'intéressé répond

De gauche à droite: Jean-Claude Cheseaux, secrétaire communal, Patrice Martinet, président de la commune de Leytron, et Serge Ramuz, vice-président, lors de la conférence de presse de ce jeudi 23 janvier 2014. [Keystone/Aline Staub]
De gauche à droite: Jean-Claude Cheseaux, secrétaire communal, Patrice Martinet, président de Leytron, et Serge Ramuz, vice-président, lors de la conférence de presse de ce jeudi 23 janvier 2014. - [Keystone/Aline Staub]
La commune de Leytron a tenu jeudi à "rétablir certaines vérités" sur le dossier fiscal litigieux de Jean-Marie Cleusix. Lequel a répondu par voie de communiqué.

Une semaine après sa première conférence de presse, la commune de Leytron en a organisé une seconde jeudi estimant qu'il était "de son devoir de réagir et d'apporter des démentis" à certaines déclarations prononcées par les différents protagonistes de l'affaire Cleusix.

La commune affirme ainsi que le contribuable, chef du service de l'enseignement valaisan, a omis certains éléments en affirmant dans les médias n'avoir notamment jamais demandé quoi que ce soit au Service cantonal des contributions et être étonné de la lettre annonçant que ses impôts étaient prescrits.

Plainte pénale

"Les déclarations du fonctionnaire sont totalement inexactes et fausses. La commune détient deux documents qui le prouvent", a affirmé Patrice Martinet, président de Leytron.

Dans un communiqué publié jeudi sur son blog, Jean-Marie Cleusix a dénoncé une volonté de lui "nuire et de détruire sa carrière". Il a ajouté qu'il allait déposer une plainte pénale "contre ces agissements indignes qui relèvent du règlement de comptes".

ats/pym

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Propos d'Oskar Freysinger

La commune s'est interrogée également sur les propos d'Oskar Freysinger. Le conseiller d'Etat, chef de Jean-Marie Cleusix, a, selon elle, mis en doute la version de la commune qui assure que le contribuable a réclamé le remboursement de ses impôts prescrits. "C'est à se demander s'il a pris connaissance de notre courrier du 19 août 2013 et des 53 pièces qui l'accompagnaient", a souligné Patrice Martinet.