Une semaine après sa première conférence de presse, la commune de Leytron en a organisé une seconde jeudi estimant qu'il était "de son devoir de réagir et d'apporter des démentis" à certaines déclarations prononcées par les différents protagonistes de l'affaire Cleusix.
La commune affirme ainsi que le contribuable, chef du service de l'enseignement valaisan, a omis certains éléments en affirmant dans les médias n'avoir notamment jamais demandé quoi que ce soit au Service cantonal des contributions et être étonné de la lettre annonçant que ses impôts étaient prescrits.
Plainte pénale
"Les déclarations du fonctionnaire sont totalement inexactes et fausses. La commune détient deux documents qui le prouvent", a affirmé Patrice Martinet, président de Leytron.
Dans un communiqué publié jeudi sur son blog, Jean-Marie Cleusix a dénoncé une volonté de lui "nuire et de détruire sa carrière". Il a ajouté qu'il allait déposer une plainte pénale "contre ces agissements indignes qui relèvent du règlement de comptes".
ats/pym
Propos d'Oskar Freysinger
La commune s'est interrogée également sur les propos d'Oskar Freysinger. Le conseiller d'Etat, chef de Jean-Marie Cleusix, a, selon elle, mis en doute la version de la commune qui assure que le contribuable a réclamé le remboursement de ses impôts prescrits. "C'est à se demander s'il a pris connaissance de notre courrier du 19 août 2013 et des 53 pièces qui l'accompagnaient", a souligné Patrice Martinet.