Le Haut-Valais devra se contenter d'un seul établissement au lieu de deux. Dans le Valais romand, toute la chirurgie sera groupée à l'hôpital de Sion.
Les hôpitaux de Sierre et de Martigny prendront en charge les suites de traitement, la réadaptation, la gériatrie. Le bassin de population est suffisant pour opter pour ce modèle, qui est aussi celui de l'hôpital du Chablais, a précisé Esther Waeber-Kalbermatten.
40 millions d'investissements annuels
Selon le Conseil d'Etat, le RSV peut dégager annuellement 40 millions de francs pour financer des investissements. De ce montant, il faut déduire une quinzaine de millions de francs pour des investissements annuels de remplacement, d'entretien des bâtiments et une dizaine de millions pour le paiement des intérêts.
Le solde pour de nouveaux investissements est de l'ordre d'une quinzaine de millions de francs par année. Il attend maintenant du RSV qu'il lance des études plus poussées afin de déterminer avec précision ses besoins dans le cadre du portefeuille financier prévu.
ats/jvia/hend
400 millions sur 25 ans
Le gouvernement a calculé un cadre financier sur une période de 25 ans. Sur cette période, le RSV peut financer 400 millions de francs de nouveaux investissements.
Le Conseil d'Etat est prêt à cautionner un emprunt de ce montant. Ce dernier est réparti à raison d'un quart pour le Haut-Valais et trois quarts pour le Valais romand. Il servira, à Sion, à rénover les salles d'opération vétustes et à en augmenter le nombre. Il faudra également construire un nouveau bâtiment annexe pour augmenter la capacité d'hébergement.
Si les besoins pour le Valais romand ont déjà été étudiés dans le détail, ce n'est pas le cas du Haut-Valais.