Un enseignant valaisan sur deux juge ses conditions de travail moins bonnes qu'avant, selon les résultats d'une enquête réalisée par le département cantonal de la Formation. Sur 5000 personnes sondées, 37% ont répondu au questionnaire et mettent en avant, en premier lieu, l'excès de tâches administratives.
Les violences pèsent aussi sur les enseignants. "Les parents s'immiscent très fortement dans ce qui se passe à l'école. On a des violences, des menaces (...). C'est une surcharge psychologique assez forte pour les enseignants", note le chef du Département cantonal de la formation, Oskar Feysinger.
Les enseignants relèvent encore l'intégration parfois délicate des enfants handicapés ou la violence dans les cours de récréation.
Simplifier les tâches administratives
L'objectif est d'apporter des solutions aux problèmes soulevés. Jean-Marie Cleusix, chef du Service de l'enseignement, envisage notamment une simplification des procédures, davantage d'autonomie, moins d'évaluations ou de formations complémentaires. Son maître-mot: "simplification!".
Frédéric Filippin/oang
Enseignement spécialisé salué
Une deuxième enquête a été menée auprès d'enseignants et de parents d'enfants bénéficiant de mesures particulières, comme un placement en institution.
Cette étude montre notamment que les parents sont très satisfaits de la prise en charge de leur enfant. La compétence des intervenants et particulièrement soulignée.