Le conseiller d'Etat UDC valaisan Oskar Freysinger a dressé jeudi le bilan de sa première année au sein du gouvernement cantonal. Après des débuts qu'il avait déjà reconnus difficiles, le chef du Département de la formation et de la sécurité (DFS) dit avoir retrouvé aujourd'hui la sérénité.
Il y a quelques mois, Oskar Freysinger se disait "en mode survie", à la limite du burnout, tant il avait sous-estimé la charge de Conseiller d'Etat. "Je n'arrivais presque plus à respirer", a-t-il expliqué devant la presse. Aujourd'hui, le Saviésan se déclare "serein" et bien dans son "job".
La difficile tâche des économies budgétaires
Interrogé sur ce qu'il estime être son principal échec, il déplore avoir été contraint de couper dans les budgets scolaires, des économies qui vont d'ailleurs se poursuivre. Au chapitre des satisfactions, il cite le "oui" du Parlement sur l'opportunité de créer un Conseil de la magistrature.
A propos de son double mandat, souvent critiqué, le conseiller national précise qu'il ira au bout de la législature en 2015 mais ne se représentera pas.
Marie Giovanola/oang