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Inquiétudes sur l'avenir de l'aérodrome de Sion en discussion à Berne

L'avenir de l'aéroport de Sion est incertain
L'avenir de l'aéroport de Sion est incertain / Couleurs locales / 1 min. / le 2 juin 2014
Ueli Maurer et le chef de l'armée André Blattmann ont reçu lundi à Berne une délégation d'élus valaisans pour définir les modalités du retrait de l'armée de l'aérodrome de Sion, a appris la RTS.

Le conseiller fédéral Ueli Maurer et le chef de l'armée André Blattmann ont reçu lundi à Berne une importante délégation d'élus fédéraux, cantonaux et communaux valaisans afin de définir les modalités du retrait de l'armée de la base sédunoise, a appris la RTS lundi.

Si le principe d'un retrait à l'horizon 2020 n'est pas remis en question, la situation reste confuse. Elle suscite les inquiétudes, en particulier pour la survie de l'aéroport civil de Sion, déjà déficitaire.

Utilisation ponctuelle?

La rencontre, à laquelle ont notamment pris part les conseillers d'Etat Oskar Freysinger, le conseiller aux Etats Jean-René Fournier, ainsi que le président de la Ville de Sion, Marcel Maurer, portait sur l'avenir des infrastructures, propriété de la Confédération.

L’armée possède actuellement près des deux tiers de la surface de l’aéroport de Sion, soit 650'000 m2.

Simon Pittet/jvia

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Quel futur pour l'aérodrome civil?

L'aérodrome civil est actuellement propriété de la Ville de Sion, soutenue par le canton du Valais. Son déficit structurel de 2 millions de francs par an est épongé à parts égales entre la Ville et le canton.

Sans l'armée, cette facture pourrait atteindre 9 millions de francs annuels, selon une étude de l'EPFL.

Plusieurs modèles ont été évoqués, notamment une cantonalisation complète des infrastructures ou la constitution d'une société anonyme de droit public.

La seconde solution permettrait d'intégrer différents investisseurs. Les regards se tournent ainsi vers des stations telles que Zermatt, Crans-Montana ou Verbier, qui attirent déjà les touristes aisés.