Plusieurs parents de victimes de l'accident de car de Sierre font recours contre le classement de la procédure par le procureur valaisan Olivier Elsig, a appris jeudi la RTS. L'information a été confirmée par le Tribunal cantonal valaisan.
La thèse du suicide évoquée
Les familles considèrent comme "insuffisante" l'enquête sur les causes de l’accident. Elles évoquent la thèse du suicide - une thèse non privilégiée lors de l’instruction - qui résulterait des effets secondaires d'un fort antidépresseur pris par le chauffeur du car. Une reconstitution organisée au début du mois évoquerait d’ailleurs un coup de volant contrôlé - donc volontaire - de la part du chauffeur.
"Les familles veulent vraiment savoir si tout a été entrepris pour déterminer réellement comment un tel accident a pu se produire afin d’entamer leur processus de deuil", a expliqué à la RTS Job Knoester, l’avocat hollandais des familles, pour qui "il faut tout mettre en oeuvre pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise".
Yves Terrani/dk
Rappel des faits
L'accident s'était produit le 13 mars 2012 en début de soirée dans le tunnel de Sierre, en Valais.
Le car, qui ramenait des écoliers belges et leurs accompagnants en Belgique, avait heurté un mur au milieu du tunnel.
Sur les 52 occupants du véhicules, 28 avaient péri, dont 22 enfants.