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Dick Marty élu procureur extraordinaire par le Parlement valaisan

L'ancien conseiller aux Etats tessinois Dick Marty a été élu procureur extraordinaire en Valais. [Keystone - Alessandro Della Bella]
L'ancien conseiller aux Etats tessinois Dick Marty a été élu procureur extraordinaire en Valais. - [Keystone - Alessandro Della Bella]
Le Parlement valaisan a élu vendredi l'ancien conseiller aux Etats tessinois procureur extraordinaire. Il sera chargé d'enquêter sur un volet de l'affaire Giroud.

Le Parlement valaisan a élu presque sans opposition vendredi Dick Marty procureur extraordinaire. L'ancien conseiller aux Etats tessinois sera chargé d'enquêter sur un volet de l'affaire Giroud. Les députés ont accepté de le rémunérer 300 francs de l'heure pour cette charge.

La législation valaisanne limitait la rémunération pour un procureur extraordinaire à 500 francs par jour. Le Grand Conseil a accepté de modifier le texte et a répondu aux exigences salariales de Dick Marty par 85 voix contre 4 et 27 abstentions.

Abstention du PDC haut-valaisan

Le PDC du Haut-Valais s'est abstenu. Il avait déjà manifesté son mécontentement lundi, en s'opposant à l'entrée en matière sur le décret permettant de modifier la législation fixant la rémunération des représentants du Ministère public.

Il estimait intolérable d'adapter la loi en fonction de la personne choisie.

ats/jgal

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Un volet de l'affaire Giroud à instruire

Dick Marty, ex-conseiller aux Etats et ancien procureur tessinois, devra instruire une dénonciation pour abus d'autorité et gestion déloyale des intérêts publics déposée en août dernier dans le cadre de l'affaire Giroud par l'avocat Stéphane Riand. Elle vise le conseiller d'Etat Maurice Tornay, le procureur général et le chef du Service cantonal des contributions.

Le Ministère public valaisan s'est récusé dans son ensemble dans cette affaire. La commission de justice (Coju) du Grand Conseil a décidé de confier le mandat à un magistrat extérieur au canton.

Vendredi, en début de session, le président du Grand Conseil a lu un courrier de Stéphane Riand. L'avocat y annonçait qu'il retirait sa requête de partie civile et qu'il limitera ses droits à ceux d'un simple dénonciateur.