Ce ne sont pas 238 emplois que Tamoil prévoit de supprimer, mais 272. En effet, sur les 238 employés à Collombey (VS), 233 seront licenciés, ainsi que 25 des 61 personnes qui travaillent au siège du groupe à Genève.
En outre, les 14 apprentis de la raffinerie ont été replacés dans des entreprises chablaisiennes. C'est ce qu'ont annoncé jeudi le personnel, les syndicats et la direction à l'issue de leur rencontre tripartite en Valais.
Mise en vente
Par ailleurs, le groupe a non seulement mis en vente sa raffinerie, mais également son quai de chargement à la gare d'Aigle (VD), ainsi que ses réservoirs. Le réseau de stations-service reste, lui, toujours exclu de la vente.
Tamoil a précisé qu'il maintenait son réseau de stations service dans la région, ainsi que cinq emplois sur le site de la raffinerie pour la maintenance du site.
L'entreprise a laissé à l'Etat du Valais jusqu'au 31 mars pour trouver un repreneur. Une "task force" a été créée dans ce but par le canton.
mg/hend
La réaction du Conseil d'Etat
Lors de sa rencontre avec le canton, le 27 janvier, la direction de Tamoil a campé sur sa position en refusant le chômage technique.
Après réflexion, le canton revient à la charge jeudi: "(...) le recours au chômage partiel dès le mois de mai ne devrait pas être totalement écarté", indique-t-il dans un communiqué.
Le gouvernement valaisan souhaite également prolonger d'un mois, soit à la fin avril, le délai pour trouver un éventuel repreneur. Autant de mesures qui doivent permettre "de préserver le savoir-faire des collaborateurs du site de Collombey".