Les relations entre le conseiller d’Etat valaisan Maurice Tornay et les démêlés fiscaux de l’encaveur Dominique Giroud continuent à soulever des interrogations.
Le 13 janvier, la commission de gestion (Cogest) du Parlement cantonal avait rendu un rapport qui blanchissait le ministre Tornay. Il restait cependant des zones d’ombre, comme une facture de la fiduciaire de Maurice Tornay portant sur la révision des comptes Giroud entre 2002 et 2003 (voir encadré).
Réponses publiques en mars
Par conséquent, la commission de gestion a décidé mardi de poser des questions complémentaires au chef du Service des contributions. Quant à Maurice Tornay, il a lui-même demandé à être ré-entendu par la Cogest. Des réponses qui devraient être rendues publiques lors de la session parlementaire valaisanne de mars.
fv/gax
Le contexte
Une part d'ombre demeure selon la commission de gestion du Grand Conseil valaisan. Ainsi pour les années 2003 et 2004, Dominique Giroud n'a pas déposé de déclaration fiscale. Il a été taxé d'office. L'enquête de l'administration fédérale n'a pas établi qui a tenu les comptes de la société individuelle.
Maurice Tornay affirme que sa fiduciaire n'a pas tenu les comptes de ces années, mais pour les années précédentes.
Cet aspect de l'affaire reste cependant hors du champ de compétence de la commission de gestion du Grand Conseil, car Maurice Tornay n'était alors pas conseiller d'Etat.
Révision des comptes
Jusqu'à son élection en 2009, Maurice Tornay dirigeait une fiduciaire qui représentait la société simple Dominique Giroud jusqu'à sa cessation d'activités en 2005.
Il présidait une autre société fiduciaire, organe de révision de Giroud Vins de 1999 à 2009.