Les employés de la raffinerie Tamoil à Collombey (VS) ont cessé le travail mercredi entre 13h et 15h, une action symbolique à la veille de l'ouverture des négociations concernant le plan social suite à l'annonce de fermeture du site.
Un total de 600 personnes ont participé au débrayage et à la manifestation devant la raffinerie, ont indiqué les organisateurs à la RTS. Un panneau avec les photos de tous les collaborateurs a été apposé à l'entrée de la raffinerie.
De nombreux politiciens
Si le Conseil d'Etat valaisan n'était pas présent (voir ci-contre), de nombreux politiciens avaient fait le déplacement, dont Christophe Darbellay (président du PDC Suisse), Thomas Burgener (ancien conseiller d’Etat valaisan et candidat à la candidature socialiste au Conseil des Etats), Mathias Reynard (conseiller national socialiste valaisan), Yannick Buttet (conseiller national PDC valaisan et président de la commune de Collombey-Muraz), ainsi que Gaël Bourgeois (président du Parti socialiste du Valais romand).
De nombreux députés valaisans et vaudois, notamment André Vernay (PLR/VS), Patricia Dominique Lachat (PS/VD), Philippe Nantermod (PLR/VS) ainsi que les les familles et amis des employés étaient également présents.
En signe de soutien, des commerces de la région avaient fermé leurs portes durant les deux heures de la manifestation.
233 emplois menacés
Cette action visait à faire prendre conscience à la direction de Tamoil que les salariés ne lâcheront rien lors des discussions. La première réunion de négociation du plan social en faveur du personnel aura lieu ce jeudi.
La fermeture de la raffinerie provoquera le licenciement de 233 employés à Collombey et de 25 sur d'autres sites du groupe.
boi avec Yves Terrani
Pas de conseillers d'Etat
En séance hebdomadaire en ce mercredi, le gouvernement valaisan a fait savoir qu'il ne participerait pas à la manifestation, car il souhaite "conserver toute sa marge de manoeuvre dans les démarches en cours, particulièrement la recherche d'un repreneur".
Néanmoins, le Conseil d'Etat partage "les profondes inquiétudes des collaborateurs" et il continuera "à mettre toute en oeuvre dans la recherche d'une solution".