Les noms des cinq soumissionnaires présentés à Tamoil n'ont pas été communiqués pour l'instant. Des spécialistes de la branche et des fonds d'investissement privés font partie des candidats, a indiqué jeudi le gouvernement valaisan. "Le rôle de l'Etat s'arrête ici, car la décision finale appartiendra à Tamoil."
Le canton prépare donc, en parallèle, tous les autres scénarios. Il a exigé de Tamoil une investigation détaillée du sous-sol, le site ayant été inscrit au registre foncier comme "site pollué".
Le gouvernement cantonal exige aussi une mise en conformité des installations avant un éventuel redémarrage.
Moyens de contrainte limités
Les moyens de contrainte vis-à-vis de Tamoil demeurent néanmoins limités. Une fois les installations de stockage vidées et dégazées, aucune autre mesure particulière n'est nécessaire. Les conditions d'un éventuel séquestre ne sont donc pas remplies, précise le gouvernement.
Et en cas d'arrêt définitif, aucune base légale ne permet d'exiger le démantèlement du site.
Pas de mauvaise volonté, selon Tamoil
Interrogée par la RTS, Tamoil nie toute mauvaise volonté dans ce dossier et affirme collaborer avec la task force mise en place par les autorités. La direction a toutefois refusé de s'exprimer devant la caméra.
Dans un courriel, Stéphane Trachsler, membre de la direction, affirme qu'il serait "dans le meilleur intérêt de toutes les parties" de trouver un acheteur "techniquement qualifié disposant de la capacité financière pour continuer les opérations de la raffinerie".
ats/fme