La Haute Cour cantonale considère, entre autres, que le décès du chauffeur lors du drame ne permet pas d’investiguer plus avant la thèse du suicide défendue par les recourants qui demandaient une reconstitution de l'accident.
La Chambre pénale du Tribunal cantonal indique dans un communiqué que le décès du chauffeur "dispense d'investiguer plus avant" cette thèse qui ne pourra "jamais déboucher sur une condamnation pénale".
Expertise pas nécessaire
Le tribunal considère également qu'une expertise sur la conformité légale du tunnel autoroutier dans lequel s'est déroulé l’accident n'est pas nécessaire. La norme édictée en 2004 stipule en effet que les élargissements d'arrêts doivent comprendre un mur de fuite à angle droit – et non en biais – à leurs 2 extrémités, "ce qui dispense de recourir à un expert pour constater la conformité ou non du tunnel sur ce point".
Enfin, le panneau "Sierre Ouest 1400 mètres" suspendu avant l'élargissement d'arrêt fatal ne saurait, selon la Haute Cour valaisanne, "être en lien de causalité adéquate avec l'accident".
Yves Terrani/jzim