L'annonce de clôture du processus de vente a été confirmée en fin d'après-midi par le secrétaire général de Tamoil Stéphane Trachsler à un représentant du syndicat Unia. Il lui a indiqué que les quatre critères demandés aux quatre potentiels repreneurs n'étaient pas remplis, et ce malgré le report par deux fois du délai de candidature.
Surprise
Le message électronique a surpris jusqu'au conseiller d'Etat valaisan Jean-Michel Cina, interrogé par le 19h30, dans la mesure où les quatre candidats à la reprise estimaient avoir jusqu'au 31 mars pour présenter leur offre.
Tamoil, toujours dans le même courrier électronique, finit par écrire que la direction "continue d'évaluer toutes les options".
272 licenciements
Fin janvier, Tamoil a décidé de vendre l'ensemble de sa raffinerie valaisanne et de licencier 272 personnes, soit 34 de plus que ce qui était initialement prévu par la direction.
Ron Hochuli et Pascal Jeannerat/gax
Doutes sur la volonté de Tamoil
Il y a quelques jours, le fondateur de Tamoil Roger Tamraz avait déclaré à la RTS être candidat au rachat du groupe, ainsi que des 350 stations-service suisses, contrairement aux autres repreneurs déclarés. Mais devant le refus de Tamoil, il s'interrogeait: "Je soupçonne qu'ils ont déjà revendu les stations. Sinon, pourquoi la négociation est-elle si bloquée?"