Les médecins en faveur de l'environnement (MfE) et le WWF ont effectué de nouvelles analyses de sédiments du canal dans lequel l'entreprise Lonza déversait ses eaux usées entre 1930 et 1976, indiquent les deux organisations mardi dans un communiqué.
Des cancérigènes identifiés
La présence d'une centaine de substances chimiques a ainsi été découvertes, par exemple le solvant nitrobenzène (mutagène), le benzo-a-pyrène (cancérigène) ou encore des polychlorobiphényles (PCB), des perturbateurs endocriniens, cancérigènes. "De nouvelles analyses sont nécessaires pour déterminer les dimensions de la pollution découverte", relèvent MfE et WWF.
La présence d'autres substances chimiques dans les sédiments du canal ne surprend pas le service valaisan de la protection de l'environnement. Il souligne que "dans toutes les séries d'analyses effectuées, c'est très clairement le mercure qui est le polluant déterminant et dominant en termes de risque".
ats/jgal