Dans un communiqué publié mercredi, le Conseil d’Etat chiffre pour la première fois les coûts du démantèlement du site de la raffinerie Tamoil de Collombey (VS). Selon les experts qu'il a mandatés, la mise hors service, le démontage et l'assainissement sont estimés entre 60 et 75 millions de francs.
Le gouvernement indique également que le Service de la protection de l’environnement a exigé de Tamoil une garantie financière de 2.5 millions de francs pour éliminer les déchets actuellement stockés sur le site ainsi que ceux qui seront produits lors de la mise hors service des installations.
L'exploitant devra également fournir une garantie financière de 20 millions pour les opérations de mise hors service du site.
Deux repreneurs solides
Le Conseil d'Etat dit par ailleurs regretter la décision de Tamoil le 25 mars de mettre fin au processus de vente mené par la task force pour se concentrer sur la mise en veille. Il précise avoir continué à rechercher des repreneurs.
Deux dossiers de repreneurs "potentiels solides" ont ainsi été transmis à l'exploitant, même si celui-ci a toujours refusé de les rencontrer. Selon le conseiller d'Etat Jean-Michel Cina, interviewé par la RTS, il s'agit d'un "consortium helvético-britannique actif dans le domaine" ainsi que d'un "grand pays producteur de pétrole qui pourrait assurer l’approvisionnement en matière première".
Enfin, le gouvernement indique qu'il va désormais mettre l'accent sur le suivi de la mise en veille et l'étude des autres scénarios.
boi