Le conseiller d'Etat valaisan Maurice Tornay s'exprimait samedi soir pour la première fois depuis la publication du rapport de la CEP sur le Réseau Santé Valais.
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Alors que le président de la COGEST Narcisse Crettenand a réclamé vendredi la démission du conseiller d'Etat, ce dernier a totalement rejeté l'idée.
"Un politicien du canton a demandé ma démission"; d'autres, "membres à la fois de la Commission d'enquête parlementaire et de la Commission de gestion", sont arrivés à la conclusion inverse, a-t-il souligné.
"J'ai analysé les divers reproches que l'on me fait et j'arrive à la conclusion qu'il n'y a pas aujourd'hui de motif suffisant pour démissionner", a affirmé Maurice Tornay.
"Ce n'est pas moi qui ai tenu le scalpel"
Interrogé sur les dysfonctionnements révélés par le rapport de la CEP sur l'Hôpital du Valais, Maurice Tornay a indiqué ne pas balayer tous les reproches: "en tant qu'organe de surveillance, j'aurais pu espérer faire plus et mieux pour la santé valaisanne".
Toutefois, a-t-il insisté, "ce n'est pas moi qui ai tenu le scalpel à l'hôpital".
"Attaques diffamatoires"
A ce propos, le Valaisan a dénoncé dans un communiqué publié samedi les "attaques personnelles violentes, abusives et diffamatoires" dont il estime avoir fait l'objet.
"On m'accuse aujourd'hui d'être responsable de décès survenus à l'Hôpital du Valais. Ces accusations sont inacceptables", "ne correspondent pas au contenu du rapport de la CEP et sont en contradiction totale avec les propos du directeur de l'Hôpital du Valais.
Enfin, revenant sur l'affaire Giroud, Maurice Tornay a rappelé avoir été blanchi par l'enquête de la commission de gestion.
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ptur