L'arrêt de la raffinerie de Tamoil en Valais met à mal des sous-traitants
Les dommages collatéraux liés à la cessation d'activités de la raffinerie de Tamoil à Collombey (VS) commencent à se faire sentir chez les sous-traitants, parmi lesquels CFF Cargo.
Le ciel est toujours aussi noir au-dessus de la raffinerie de Tamoil: pas de repreneur à l'horizon, tandis que le licenciement des 240 employés a commencé.
A cela s’ajoute l’impact sur les nombreux sous-traitants de la région. Ils se comptent par dizaines et sont actifs dans des domaines aussi divers que le nettoyage, le transport, le génie civil ou l’engineering.
CFF Cargo fortement touchée
La Satom, usine d'incinération des déchets et de chauffage à distance, avait un partenariat en cas de panne avec Tamoil. Cette dernière n'est plus en mesure de remplir sa partie du contrat. "Nous sommes obligés d'installer deux gigantesques chaudières de sécurité qui vont nous coûter au moins 4 millions de francs", déplore le directeur de la Satom.
Autre géant à faire les frais de cette fermeture: CFF Cargo. La société acheminait le brut à la raffinerie à raison de 5 trains aller-retour par jour. Ce manque à gagner avoisine les 10 millions de francs par an.
Flore Dussey/asch
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Dégâts aussi chez les PME
L'arrêt de la raffinerie va aussi affecter le carnet de commande de grand nombre de PME. C’est le cas de l’entreprise Bühler à Monthey: au gros de sa collaboration avec Tamoil, la moitié des ouvriers, soit plus de 35 personnes, étaient affectés à des travaux à la raffinerie. A ce jour, plus aucun employé de cette entreprise d’électricité ne travaille sur le site pétrolier.