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Deux oui pour la révision de la Constitution cantonale en Valais

Trois ministres sont venus défendre la révision de la constitution, lundi 11.05.2015 à Sion. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Le gouvernement valaisan défend la révision de la Constitution / Le 12h30 / 1 min. / le 11 mai 2015
Le Conseil d'Etat valaisan a appelé lundi à Sion à voter deux fois oui sur la révision de la Constitution cantonale, soumise au vote le 14 juin prochain.

Le gouvernement a présenté ses arguments en faveur du double oui, en insistant sur les notions de cohésion et d'unité cantonale. Pour Maurice Tornay, conseiller d'Etat chargé des finances et des institutions, "il s'agit d'anticiper et d'éviter que cette unité cantonale ne vole en éclat".

Pour mémoire, baptisée R21, la révision de la Constitution sur laquelle se prononcera le peuple valaisan fait l'objet de deux questions. La première porte sur la composition et le système d'élection du grand Conseil. La deuxième a trait à l'organisation des autorités cantonales.

Vision à long terme

"Il faut avoir une vision à long terme", a martelé de son côté Jacques Melly. le président du Conseil d'Etat valaisan. "Ce projet est une volonté de moderniser et de réviser la Constitution sans tomber dans l'excès."

Maintenant, en cas de non du peuple valaisan, il s'agirait d'examiner les possibilités juridiques permettant l'organisation de l'élection du Grand Conseil en 2017 dans le respect de la jurisprudence du TF, mais aussi d'analyser de manière approfondie la suite du processus de révision de la Constitution.

Yves Terrani/lan

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Les principaux points de la révision

Le point central de la révision est constitué par le nouveau découpage électoral. Le territoire cantonal sera divisé en six régions. Les actuels treize districts ne seront plus que des sous-arrondissements.

Ce changement est la conséquence d'un jugement du Tribunal fédéral qui a constaté l'irrégularité du découpage actuel avec une représentation trop faible de certains districts au Parlement cantonal.

L'autre point qui fait débat est la garantie d'une représentation minimale de la minorité linguistique germanophone au Grand Conseil.