L'objectif de l'antenne valaisanne du Centre d'Information pour la prévention du tabagisme (CIPRET) est d'aborder grâce à ce moyen moderne une tranche de la population qu'il touche peut-être plus difficilement à travers ses cours habituels.
Succès inattendu
L'organisme souhaitait au départ recruter 30 personnes, mais il en a trouvé finalement plus de 1000. Responsable de son antenne cantonale, Alexandre Dubuis pensait en effet dans un premier temps que les gens auraient de la peine à afficher sur les réseaux sociaux leur volonté d'arrêter la cigarette. Il reconnaît avec bonheur s'être trompé.
Désormais, il mise sur l'intelligence collective, et surtout sur le fait que chacun pourra évoquer son expérience et la partager avec le plus grand nombre sur la page dédiée de Facebook.
Trouver du soutien pour tenir le coup
"Dans l'arrêt du tabac, les premiers jours sont déterminants", rappelle Alexandre Dubuis. "On sait que l'envie de cigarette dure trois minutes. A travers ce programme, on propose aux gens d'aller sur la page, et quand ils ont un moment de doute, ils peuvent l'exprimer. Comme il y a 1000 personnes, ils vont trouver du soutien, de l'aide, pour tenir le coup dans les moments difficiles".
La recette du succès réside donc l'effet de groupe, l'entraide et la solidarité entre les participants. Le CIPRET-Valais espère obtenir à travers cette expérience un taux de réussite de 30% dans un délai six mois.
Yves Terrani/oang