En acceptant une motion urgente déposée en avril, le Parlement valaisan a accepté de modifier la loi sur les constructions pour éviter que le site de Collombey finisse comme celui de Crémone (I).
Tous les groupes ont estimé qu'il fallait se doter de moyens légaux d'intervenir pour éviter une jachère industrielle potentiellement dangereuse.
Un défi de taille
Le décret proposé par le gouvernement permet à l'autorité d'ordonner une remise en état d'un site qui n'est plus exploité. Une garantie pourra être exigée pour couvrir les frais de démolition de constructions non utilisées. Concrètement, "soit Tamoil met 60 millions sur la table, soit la commune sera en droit de séquestrer tout ce qui se trouve sur le site", avait expliqué le député PLR Philippe Nantermod.
Plusieurs fois épinglée pour manquements aux normes environnementales, la raffinerie de Collombey s'étend sur 135 hectares.
cab
Pour rappel, Tamoil a annoncé l'interruption des activités de la raffinerie le 13 janvier dernier. Un plan social a été signé en mai entre la direction, les syndicats et les employés. Il concerne 257 salariés.