L'entrepreneur valaisan a présenté son travail, un document d'une quarantaine de pages, à certains membres de l'exécutif cantonal en fin de semaine dernière, précise le quotidien valaisan. Il a évoqué un budget de l'ordre de 1,6 milliard de francs.
A ce stade, il s'agit encore d'une première esquisse: la Vallée de Conches pourrait accueillir les disciplines de fond, Veysonnaz le snowboard et le freestyle, Crans-Montana le ski alpin.
Encore plusieurs écueils
Mais rien n'est encore fait. Ce projet doit maintenant et en premier lieu séduire le Conseil d'Etat valaisan. Puis ce sera au tour de Swiss Olympic de se prononcer et, en dernier lieu, la population valaisanne.
"Les Jeux d'hiver vont revenir en Europe, j'en suis sûr. Et le seul endroit pour les accueillir, c'est la Suisse et le Valais", assure Christian Constantin dans Le Nouvelliste.
La désignation d'un éventuel candidat helvétique aux JO 2026 se fera en 2017. Le Comité international olympique désignera la ville hôte en 2019.
Des réticences en Valais
Invité dans l'émission Forum, le président de l'UDC valaisanne Jérôme Desmeules s'est montré par contre très sceptique quant à ce projet. Il estime que le canton a déjà de la peine à boucler ses budgets et si le Valais a vraiment les moyens de se lancer dans cette aventure olympique.
>> L'interview de Jérôme Desmeules dans Forum:
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Après le camouflet de 2006
Le Valais a déjà tenté à quatre reprises d'obtenir les JO d'hiver. Le peuple avait dit non à une candidature pour 1968. Il avait en revanche accepté celles pour les jeux de 1976, de 2002 et de 2006. Aucune n'a cependant trouvé grâce aux yeux du CIO.
Le choix du Turin pour les JO de 2006 à la place de Sion, qui était le favori, avait été vécu comme un camouflet en Valais. Depuis cette décision du CIO en 1999, aucune proposition de candidature valaisanne n'a vu le jour.
Les chances suisses sont bonnes, estime François Carrard
Une candidature suisse a de bonnes chances d'aboutir, estime l'ancien directeur général du CIO François Carrard. Le comité international olympique souhaite en effet un retour à la raison dans le cadre de l'agenda 2020.
"Après la Corée 2018 et Pékin 2022 - qui ont des conceptions des Jeux différentes - une candidature suisse, si elle bonne, a de réelles chances de réussir... Précisément dans l'agenda 2020", a-t-il indiqué dans le journal de 12h30.