"Nous n'avons pas d'autre choix que de recourir contre le décret urgent, a indiqué Stéphane Trachsler, directeur général ad interim de la compagnie pétrolière, confirmant une information de Radio Chablais.
La "Lex Tamoil" a non seulement un impact négatif sur les opportunités de vente ou un redémarrage futur des activités de raffinage, mais plus largement affecte négativement les investissements dans la région, a-t-il précisé.
Possible effet suspensif
Selon Stéphane Trachsler, le Tribunal fédéral doit maintenant se prononcer sur l'effet suspensif, "Tamoil ayant demandé mardi dernier de surseoir à l’application du décret jusqu’à droit jugé sur le recours". Le décret modifiant la loi valaisanne sur les constructions est en effet entré en vigueur immédiatement après sa publication le 9 octobre.
Sur la base de cette loi, les autorités de Collombey-Muraz ont aussitôt demandé à Tamoil une garantie qui doit couvrir les coûts d'un éventuel démontage et d'une remise en état du site de la raffinerie.
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ats/gchi
Évaluation des pollutions en cours
Depuis cet été, une société mandatée par Tamoil évalue l'étendue des pollutions du site de la raffinerie, leur impact et les mesures d'assainissement nécessaires. Les premiers résultats ont été soumis au canton.
"Ces résultats doivent être complétés d'ici la fin de l'année", précise Cédric Arnold, chef du service valaisan de la protection de l'environnement. Pour l'heure, ils confirment les pollutions observées jusqu'ici à l'intérieur du site.