Le concept mis au point par la haute école valaisanne a été baptisé NOSE (Nomadic Scalable Ecosystem). "Une des idées de ce projet est d'explorer la possibilité de mettre ces capteurs sur les bus de CarPostal et de valoriser ainsi l'infrastructure de communication existante", explique Yann Bocchi, professeur à l'Institut d'informatique de gestion, responsable de l'unité Software Engineering. Ces informations seront transmises à travers une plateforme informatique qui pourrait être accessible à tous "pour obtenir par exemple une cartographie en temps réel de l'état des routes ou une carte des pollens au printemps, poursuit-t-il.
Premiers tests en mars 2015
L'infrastructure de communication qui sera utilisée est donc le WiFi et la 3G dont sont équipés les cars postaux. La première expérimentation du système NOSE se fera en mars prochain, probablement sur la ligne d'Arolla. L'objectif, ensuite, est d'étendre le système à l'ensemble des véhicules du groupe La Poste, y compris ceux des facteurs.
Ce projet est mené dans le cadre du Mobility Lab, qui a pour partenaires La Poste Suisse, l'EPFL, la HES-SO Valais-Wallis, la ville de Sion et le canton du Valais.
Sion a été choisie du reste comme terrain d'expérimentation par le Mobility Lab, qui présentera officiellement le 17 décembre prochain deux navettes autonomes (sans pilote). Elles seront testées durant deux ans dans la ville.
Yves Terrani/oang
Le concept "Smart City"
Le concept vise à permettre aux villes de pouvoir utiliser plus intelligemment et plus efficacement leurs ressources, en recourant à la technologie de l’information et de la communication généralisée partout dans le milieu urbain.
Une "Smart City" est censée ménager les ressources naturelles, s’engager sur la voie d’une société de l’énergie post-fossile et parvenir, à longue échéance, aux objectifs de la protection du climat.
Pour que le système fonctionne, il faut de nombreux capteurs. La seule ville espagnole de Santander, pionnière en la matière, en compte plus de 20'000.