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Aucun cas de dopage décelé durant les combats de reines

Schakira (gauche) et Champion en lutte pour la victoire à Aproz en 2012. [Keystone - Olivier Maire]
Aucun cas de dopage décelé durant les combats de reines / Le Journal du matin / 1 min. / le 6 janvier 2016
Aucune vache n'a été déclarée positive lors des contrôles réalisés dans le cadre des combats de reines par le vétérinaire cantonal. Les contrôles seront toutefois maintenus pour 2016.

"Il n'y a jamais eu un seul contrôle positif", a déclaré mardi le vétérinaire cantonal valaisan Jérôme Barras à l'ats.

Mis en place en 1996 après une polémique sur une éventuelle utilisation d'amphétamines, les contrôles, dont la procédure a été totalement remaniée en 2006, visent trois substances clairement établies, les cortico-stéroïdes, les hormones anabolisantes et les anti-inflammatoires. C'est un laboratoire lausannois qui est en charge d'effectuer les tests.

La proposition de maintenir ces contrôles pour 2016 a été soutenue par plusieurs éleveurs malgré une facture de 500 à 600 francs par combat à la charge des organisateurs.

Une victoire ne rapporte pas grand chose

Le vétérinaire n'exclut pas qu'une vache ait pu passer au travers des mailles du filet mais il n'y croit pas. En effet, un éleveur propriétaire de la vache triomphante ne gagne pas grand-chose hormis une notoriété locale.

Jérôme Barras déclare également qu'aucun éleveur ne s'est jamais opposé à une prise de sang sur une de ses bêtes.

ats/sey

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Un dopage presque impossible à masquer

Selon le vétérinaire cantonal valaisan Jérôme Barras, le dopage lors des combats de reine relève du fantasme. Un éleveur ne sait jamais quand sa vache combat. De plus, une vache doit traverser l'arène, devant le public, avant le combat. Un comportement trop agressif entraînerait une élimination.

Quant au dopage chimique, il nécessite une trop grande infrastructure pour passer inaperçu et les risques pour le vêlage de la vache, impératif pour participer aux combats, seraient trop importants.