"Il n'y a jamais eu un seul contrôle positif", a déclaré mardi le vétérinaire cantonal valaisan Jérôme Barras à l'ats.
Mis en place en 1996 après une polémique sur une éventuelle utilisation d'amphétamines, les contrôles, dont la procédure a été totalement remaniée en 2006, visent trois substances clairement établies, les cortico-stéroïdes, les hormones anabolisantes et les anti-inflammatoires. C'est un laboratoire lausannois qui est en charge d'effectuer les tests.
La proposition de maintenir ces contrôles pour 2016 a été soutenue par plusieurs éleveurs malgré une facture de 500 à 600 francs par combat à la charge des organisateurs.
Une victoire ne rapporte pas grand chose
Le vétérinaire n'exclut pas qu'une vache ait pu passer au travers des mailles du filet mais il n'y croit pas. En effet, un éleveur propriétaire de la vache triomphante ne gagne pas grand-chose hormis une notoriété locale.
Jérôme Barras déclare également qu'aucun éleveur ne s'est jamais opposé à une prise de sang sur une de ses bêtes.
ats/sey
Un dopage presque impossible à masquer
Selon le vétérinaire cantonal valaisan Jérôme Barras, le dopage lors des combats de reine relève du fantasme. Un éleveur ne sait jamais quand sa vache combat. De plus, une vache doit traverser l'arène, devant le public, avant le combat. Un comportement trop agressif entraînerait une élimination.
Quant au dopage chimique, il nécessite une trop grande infrastructure pour passer inaperçu et les risques pour le vêlage de la vache, impératif pour participer aux combats, seraient trop importants.