Pour remplacer les installations à bout de souffle, la branche a estimé les investissements à 660 millions de francs, à cumuler avec plus de 300 millions pour assurer un enneigement artificiel minimal. En tout, le secteur a besoin d'un milliard de francs.
"Sans l’aide du canton, cela va être extrêmement difficile, pas seulement pour les petites, mais aussi pour les entreprises plus grandes", souligne Berno Stoffel, vice-président des Remontées mécaniques valaisannes (RMV), dans le 19h30 de la RTS.
Deux millions de chiffre d'affaires minimum
"On veut pas demander un arrosage de la part du canton. On aimerait bien financement pour les investissements pour les sociétés qui ont un chiffre d’affaires de 2 millions minimum", ajoute-t-il. Sur 42 sociétés valaisannes, 19 se situeraient en dessous de 2 millions de francs de chiffre d'affaires et bénéficieraient donc d'une aide moindre.
Reste que la commission, dans son avant-projet de loi, espère un soutien cantonal de près de 500 millions de francs, sous forme de subvention ou de cautionnement.
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Enjeux financiers
"Aujourd'hui, la question est: où va-t-on chercher des moyens supplémentaires? Parce qu'en parallèle, on est dans un processus d'économie sur le budget ordinaire", s'interroge le conseiller d'Etat valaisan Jean-Michel Cina.
Le texte sera discuté cette année au parlement valaisan et promet un débat féroce, au vu des enjeux financiers colossaux et de l'état du budget cantonal.
Florence Vuistiner/jvia