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Huis clos écarté à Bagnes dans l'affaire des constructions illégales

La séance du Conseil général de la commune de Bagnes ne se fera pas à huis clos. [Keystone - Denis Emery]
Huis clos écarté à Bagnes dans l'affaire des constructions illégales / Le 12h30 / 1 min. / le 16 mars 2016
Il n'y aura en principe pas de huis clos mercredi soir au Conseil général de la commune valaisanne de Bagnes, qui doit prendre connaissance du rapport sur l'expertise concernant les constructions illégales à Verbier.

Alors qu'il soutenait ce huis clos, le Parti démocrate-chrétien - majoritaire tant à l'exécutif qu'au législatif bagnard - a finalement changé d'avis.

"On avait préconisé le huis clos pour une plus grande clarté dans le débat politique avec le Conseil général. Les débats sont beaucoup plus sereins et nous donnons la priorité à nos élus du Conseil général, ce qui est démocratiquement le plus juste", rappelle le président du PDC local Samuel Rossier.

Volonté de "rétablir la vérité" en public

Et "si on est venus à renoncer au huis clos", poursuit-il, "c'est aussi grâce l'apport de Me Fanti qui nous a dit qu'au niveau de la transparence, c'était quand même mieux. Et aussi pour contredire vos affirmations selon lesquelles il y avait trois documents ou des documents falsifiés. Tout ça est faux, et je pense qu'en public on rétablira la vérité."

La RTS, de son côté, maintient son information selon laquelle il y avait bien trois versions du dossier, dont deux caviardées.

Quant au préposé cantonal valaisan à la protection des données et à la transparence Sébastien Fanti, il sera présent mercredi soir au Châble tout comme les deux experts qui ont rédigé le rapport.

Séance "pratiquement normale" en vue

Samuel Rossier pense que la séance donnera lieu à "un débat très ouvert". Le président du PDC bagnard affirme qu'il n'y a rien à cacher. "Je pense que ce sera comme une séance pratiquement normale du Conseil général sauf que nos élus auront beaucoup plus de pressions, par la presse et par les personnes présentes. Ce qui peut peut-être modifier leur manière de parler et de poser les questions", conclut-t-il.

Yves Terrani/oang

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