C'est un signal politique fort qu'a donné le Parlement valaisan aux remontées mécaniques. Une large majorité des députés a dit non au délai supplémentaire à mai 2017 demandé par le Conseil d'Etat. Seule la gauche a soutenu la démarche du gouvernement, pourtant de droite, estimant qu'il ne fallait pas ajouter des tâches à financer mais consolider les prestations existantes.
Le ministre de l'économie Jean-Michel Cina a toutefois prévenu: "Si l'on veut donner un signal fort, il faut y mettre les moyens... Aurez-vous le courage d'effectuer des coupes budgétaires ailleurs?", a-t-il lancé aux députés.
Une manne pour les entreprises compétitives
Pour l'heure, le Parlement a simplement voulu montrer son soutien aux remontées mécaniques en leur évitant de patienter davantage pour voir une loi d'aide sous toit. Les coûts d'encouragement prévus par le projet s'élèvent à environ 270 millions de francs sur 10 ans et 200 millions sous forme de garanties. Mais seules les entreprises compétitives bénéficieraient de cette manne.
Les questions financières devront toutefois être réglées lors des discussions de détails espérées cet automne.
Marie Giovanola/jzim
Les contrôles viticoles en voie d'être renforcés
Le Grand Conseil a ouvert la voie à un renforcement des contrôles viticoles. Les différents services de l'Etat devraient à l'avenir mieux collaborer pour limiter les risques de fraude.
Les députés ont accepté sans opposition d'entrer en matière sur ce tour de vis aux contrôles. Les propositions du gouvernement ont été positivement accueillies.
Le gouvernement souhaite que l'information puisse circuler entre les services. Les services de l'agriculture, de la consommation, des contributions ainsi que la justice pourront se renseigner mutuellement en cas de soupçon d'infractions.
Session extraordinaire sur la LAT demandée
Le groupe UDC au Grand Conseil a déposé lundi matin une demande pour convoquer une session extraordinaire du parlement sur l'aménagement du territoire.
La mise en oeuvre de la loi sur l'aménagement du territoire (LAT) sera "très douloureuse" pour le Valais, a estimé le député UDC au Grand Conseil valaisan Grégory Logean. Il a annoncé que son groupe avait déposé une demande pour une session extraordinaire munie des 20 signatures nécessaires pour une telle démarche.