Par 69 voix contre 49, le Grand Conseil a suivi le gouvernement et rejeté le postulat de deux parlementaires PDC haut-valaisans.
Ils demandaient de former des chasseurs pour abattre les loups visés par une autorisation de tir et de créer une "équipe d'abattage".
Le chef du département de l'environnement Jacques Melly a estimé qu'une partie de la demande est déjà réalisée. Lorsqu'une autorisation de tir est délivrée, le canton fait déjà appel à des chasseurs, dans la mesure du possible, pour épauler les gardes-chasse.
Réglementation précise
Les postulants constatent que parfois les autorisations de tir ne sont pas suivies de l'abattage de l'animal. Cette situation n'est à leurs yeux pas acceptable, d'autant que la population de loups augmente rapidement, arguent-ils.
Le conseiller d'Etat a rappelé que le loup était soumis à une réglementation précise. Il n'est pas possible d'équiper chaque éleveur d'un fusil qu'il pourrait utiliser en cas d'attaque de loup contre son troupeau.
ats/sbad